13 mars 2012
crime
« elle s’était soudain enfoncée dans un précipice, dans un fossé d’invisibilité et d’effroi nocturne, et quand on la retrouva sur le talus, ce fut comme si elle avait été avalée par la mer puis rejeté sur un rivage lointain, désarticulée et nue, avec seulement ses chaussettes, livide et raide sous la clarté de la pleine lune dans laquelle les ombres des pins se découpaient avec une précision absolue » (Antonio Munoz Molina/ Pleine lune)
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