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les citations sérieuses du docteur Chabry

les citations sérieuses du docteur Chabry
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5 juillet 2014

vieillesse

 

Comme on le sait, à cinquante ans on ne peut plus trop se fier à ses yeux, on commence à les cligner, à les fermer à demi comme si on voulait imiter les héros du far ouest ou les navigateurs d'antan, sur un cheval ou à la proue d'une caravelle, la main en guise de visière pour scruter l'horizon lointain.(José Saramago/ Les intermittences de la mort)

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27 juin 2014

autorité

" Ces gens de gauche, qui étaient d'ailleurs les moins nombreux, n'étaient peut être pas plus forts au fond que ceux de droite, mais le calme de leur conduite leur donnait plus d'autorité." (Kafka/ Le procès)

26 juin 2014

noel

"A Noël on voudrait être assez fort pour ne pas se laisser emprisonner dans la glu de l'affection commandée, dans le miel de la bonté périodique." (Marcello Fois/ C'est à toi)

24 juin 2014

résurrection

" ayant commencé à parler de toi, elle était incapable de s'arrêter, de ne pas aller jusqu'au bout, trouvant dans la narration de ta disparition à cette jeune mère, qui l'entendait pour la première fois, la consolation d'une forme de résurrection." (Annie Ernaux/ L'autre fille)

24 juin 2014

secret

" Je n'ai pas de mémoire de toi. tu étais déjà morte depuis deux ans et demi quand je suis née. Tu es l'enfant du ciel, la petite fille invisible dont on ne parlait jamais, l'absente de toutes les conservations. Le secret." (Annie Ernaux/ L'autre fille)

" Ils se protégeaient eux aussi par leur silence. Ils te protégeaient. Ils te mettaient hors d'atteinte de ma curiosité, qui les aurait déchirés. Ils te gardaient pour eux, en eux, comme dans un tabernacle dont ils me défendaient l'accès. Tu étais leur sacré." (Annie Ernaux/ L'autre fille)

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24 juin 2014

vidéo

 

 

Les conseils aux auteurs de Christian Oster

23 juin 2014

attendre

"- alors, tu n'as rien à me conseiller? Si, lui dis-je, tu peux toujours attendre, c'est bien, d'attendre, ça permet de voir devant, c'est une façon de voir devant." (Christian Oster/ Sur la dune)

23 juin 2014

nom

"Mon nom, donc, quand il fut temps pour moi de le donner, ne rencontra d'écho ni dans la mémoire du réceptionniste ni dans les registres de l'hôtel. Je l'ai dit, je m'y attendais, mais pas à ce point. Je m'indignai, pour la forme, et donnai le nom de mes amis. Pas d'écho non plus." (Christian Oster/ Sur la dune)

23 juin 2014

paysage

" Je n'avais jamais cru à Saint-Girons-Plage, du reste. Dès ma première visite, j'avais pris le paysage de haut, incertain d'y jamais entrer ni de fouler réellement le sol où il s'inscrit. Sauf peut être dans la rue, à cause du bitume et des boutiques. Et encore. La rue, on en voit très vite le bout et de nouveau c'est l'indistinction du sable et l'infinie répétition de l'eau, avec toujours ce vent qui ne lie rien et qui altère les sons. Aucune précision. Pas de recul. Tous est là, bruyant." (Christian Oster/ Sur la dune)

"Dugain me parlait d'autre chose, revenant sur Saint Girons, me disant ce qu'il pensait, me demandant ce que j'en pensais..., revenant à ce qu'il en pensait lui, évoquant le ciel et le vent, les maisons posées sur le sable, la mer comme étendue et comme limite, et la forêt, on ne pense pas tellement à la forêt, là bas, me dit-il, alors qu'elle nous pousse, de toute sa masse, vers l'océan, on est comme pris en étau entre la mer et elle, de sorte que la seule issue, en fait, c'est le ciel..." (Christian Oster/ Sur la dune)

23 juin 2014

bébé

" Le corps d'Iris, sous une couverture rose, était une forme bien dessinée, parfaite. Sur son visage endormi, on voyait ses petites lèvres, son nez de bébé et sa peau sereine. elle avait une main ouverte, abandonnée près de la tête : les petits doigts d'une poupée. Elle avait la sérénité que seule permet l'innocence absolue, la pureté absolue. " (José Luis Peixoto / Le cimetière de pianos)

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