25 mai 2012
ascenseur
« Il était établi qu’à l’intérieur d’une cabine les passagers changeaient souvent de place en fonction des entrées et sorties des occupants. Et cela dans l’unique but de se réapproprier un espace supplémentaire, d’optimiser leur « sphère de confort ». Pauvre de nous. Insectes prospères et négligeables. Soumis et sournois. Toujours en train d’opérer des calculs invisibles, de médiocres menées. De recalibrer subrepticement des surfaces. D’analyser la pertinence des déplacements. D’espérer des réappropriations. Nous étions ainsi, mesquins, avides, manœuvriers, dans les ascenseurs comme dans la vie. » (Jean-Paul Dubois / le cas Sneijder)
Publicité
Publicité
Commentaires