17 avril 2012
aube
« C’est là qu’il a su qu’il serait du matin, pour toujours, qu’il s’accorderait à jamais le privilège de l’aube, ce joyau de la lumière qui se donne pour autant qu’on soit là, pour autant qu’on l’accueille. Matin après matin, il en palperait la beauté silencieuse et vivante, ce vide immense que le jour va combler, ce vide que creuse la multitude des dormeurs inconscients, ces foules abandonnées, ces imprudents, ces presque morts que le sommeil assomme, que la mort peut cueillir » (Musard)
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