souvenirs

«Il faut arranger nos souvenirs. Sans ça, la vie n’est pas supportable.» (Philippe Besson /Les jours fragiles)

 «  C'est les souvenirs qui aident à supporter l'absence de Grégory. Les souvenirs, rien d'autre. On a enfermé dans une boîte les moments les plus doux. On rouvre la boîte les jours où on ne va pas bien. Et notre petit garçon, alors, est avec nous, à nouveau. Il nous sourit. Il nous accompagne sur le chemin qui nous reste. » (Philippe Besson /L’enfant d’octobre)

  « Ne plus être écrasée par les souvenirs mais apprendre à vivre avec eux, ne plus être écrabouillée par le chagrin mais le dominer, ne plus être dans le ressassement mais simplement dans l’effleurement. Ce serait bien alors. Je serais sur la voie de la guérison. » (Philippe Besson/ Se résoudre aux adieux)

 « il fallait que je me souvienne de tout ce qui sortait de la bouche de la maîtresse. Mon cerveau devait même enregistrer ses soupirs » (Régis Jauffret/ Clémence Picot ) 

« On a besoin de se remémorer les moments heureux pour ne pas douter d’avoir aimé, d’avoir été aimé. Se souvenir c’est ça aussi : être certain d’avoir été en vie » (Laurence Tardieu/confusion des peines)

 « ses souvenirs étaient des plantes vertes qui se dessèchent sur un balcon » (René- Jean Clot/ l’enfant halluciné)

 « La seule chose dont on hérite vraiment, c’est des souvenirs. » (François Cérésa/ La Vénus aux fleurs)

 « Il ne s’était pas passé un seul jour sans que remonte la marée des souvenirs » (Guy Lacorce/Rue des victoires)

 « Essayons de nous comporter de façon à garder chacun de l’autre le souvenir le plus agréable possible...-réponse- « rien ne m’intéresse moins que l’image que tu emportes de moi. » (Becker/ L’heure du réveil)

 « Le souvenir est le seul paradis dont nous ne puissions être expulsés. » (J.P Richter)

 " La sensation de ses lèvres sur mes joues m'est restée longtemps. Comme si la douceur fabriquait les souvenirs heureux."(Philippe Besson/ La maison atlantique)

 "J'ai inventé un art de l'oubli à mon seul usage.J'ai déchiré chaque minute des souvenirs comme autant de petits papiers inutiles qui encombraient ma mémoire.Sur chacun d'eux, j'ai écrit une minute de nos vies, une seconde, ou bien un sourire, une fausse colère, un regard, un baiser,une caresse, un mot.J'ai écrit tout cela avec une patience qui m'a coûté un effort infini, et j'ai déchiré moi-même ces lambeaux de vie, afin de ne plus souffrir, afin de faire disparaître en moi son visage.." (Philippe Claudel/ J'abandonne)