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les citations sérieuses du docteur Chabry
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4 mars 2012

larmes

 

« Les larmes entretiennent les plaies, elles ne les cicatrisent pas. » (Alphonse Daudet /La dernière idole)

 « De grosses larmes d’énervement et de peine ruisselaient sur ses joues. Mais, à cause des rides, elles ne s’écoulaient pas. Elles s’étalaient, se rejoignaient et formaient un vernis d’eau sur ce visage détruit. » (Albert Camus /l’étranger )

« Oui, les femmes pleurent. Les hommes aussi, parfois, moins, mais un peu quand même. Les êtres pleurent quand ils sont blessés, quand ils ont mal, Norman. C’est une histoire aussi vieille que l’humanité. C’est ce qui fait le lien entre les générations depuis des siècles, les larmes. C’est quelque chose qui se transmet, mieux que la parole peut-être. Les larmes, c’est un langage. C’est aussi ce qui fait se ressembler les gens, puisque les visages du chagrin sont un seul visage. C’est ce qui rapproche les gens, qui invente entre eux une manière de fraternité. On va vers celui qui pleure comme on ne va vers nul autre. Avec les larmes aussi, on est au plus près de la vérité des hommes. » (Philippe Besson /L’arrière saison)

 «  Les larmes disent la bonne santé de ceux qui ont du chagrin mais les mourants ne pleurent pas. » (René- Jean Clot/ l’enfant halluciné)

 « C’étaient des larmes de célibataire : les larmes de l’attendrissement sur soi même » (H.Montherlant)

« Nous deux, nous ne pleurions pas. Nous n’avions nulle part, nous, où prendre nos larmes » (L.F Céline/ Voyage au bout de la nuit)

 « Je me sentais si peu de choses sous son emprise, tellement minuscule qu’une larme m’aurait noyé. » (Yasmina Khadra/ L’équation africaine)

"Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes." (Henri Calet)

"Je ne peux plus faire un métier qui me met sans cesse face à l'annonce de la mort. Un métier qui me force à partager l'intimité la plus secrète des êtres humains, celle de la douleur. Je suis depuis des années le contemplateur des larmes. Les larmes rongent une peau plus vite que du papier abrasif, rougissent les yeux, sillonnent les joues jusqu'à les rendre, en une heure ou deux, meurtries et entaillées, jusqu'à bouffir les traits et leur donner une laideur poignante. Je ne peux plus passer mes journées dans les larmes des autres et mes nuits dans les miennes." (Philippe Claudel/ J'abandonne)

 

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